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Asthme et quercétine

Depuis l’adolescence je suis asthmatique. De nos jours l’asthme est toujours considéré par le corps médical comme une pathologie inguérissable sauf peut-être à s’éloigner définitivement des allergènes incriminés, à condition d’avoir fait des tests.


Les premières crises d’asthme se sont manifestées autour de mes 14 ans. Le genre de crise où tu suffoques tellement que tu te crois promis à une mort certaine, toute ton énergie centrée à capter le moindre millimètre cube d’oxygène, pour te retrouver ensuite complètement vidé(e), les muscles douloureux du cou aux abdominaux profonds.


Un médecin de famille a prescrit un médicament pour prévenir la crise et conseillé des tests chez un allergologue. Ceux-ci ont confirmé une sensibilité à quelques allergènes comme la protéine présente dans la salive des chats et les acariens. Ah les acariens, ces petites bêtes toutes petites et toutes moches qui se planquent dans la plume et la poussière, ils ne feront décidément jamais partie de ma bande de potes…

Une fois adulte, les crises d’asthme ont cessé bien que j’utilise toujours un bronchodilatateur chimique depuis.


En 2019, je fais un jeûne hydrique (j’en parlerai dans un prochain post). Pendant les 6 mois qui ont suivi, ma « consommation » passe d’une bouffée de produit tous les 2 jours à une seule prise par semaine, soit 3 fois moins que d’habitude.

Sachant que le jeûne provoque un grand nettoyage de l’organisme, ça m’interroge. Et finalement c’est en lisant un article de Marion Kaplan que je comprends enfin que l’asthme signe un état inflammatoire de bas grade, ce qui explique cette nette amélioration après le jeûne hydrique. Mais la vie étant ainsi faite, je mets ça dans un coin de ma tête et je passe à autre chose.


Jusqu’à ce que je tombe par hasard sur un article qui explique les vertus de la quercétine, composé organique appartenant à la famille des flavonoïdes. Ces derniers sont des pigments végétaux naturels qui offrent aux légumes, fruits et fleurs leurs couleurs. La quercétine est indiquée pour lutter contre le stress oxydatif, renforce le système immunitaire, protège des maladies cardiovasculaires, atténue les réactions allergiques et soulage l’état inflammatoire.


Ni une ni deux, en début d’année je fais une cure et rapidement je constate une nette amélioration au niveau des poumons puis de la peau, toute trace d’eczéma ayant disparu. Même le Covid attrapé mi-juin n’a pu mettre mon organisme à genoux, tout au plus le goût et l’odorat légèrement défaillants pendant quelques jours et c’est tout.


A mon sens, faire disparaître un symptôme n’a jamais aidé l’organisme à retrouver son propre équilibre. En revanche, le soutenir avec des méthodes simples et pourquoi pas naturelles va permettre aux cellules de faire ce pour quoi elles sont faites : maintenir en vie et en bonne santé.


Cela questionne sur la qualité de tout ce que nous ingurgitons avec plus ou moins de conscience. La nourriture, l’eau, les médicaments, les informations, les relations, les émotions, le travail…


Et qu’une molécule de plante agisse aussi profondément, bénéfiquement et rapidement dans mon organisme alors que le produit chimique n’a fait que soulager un symptôme pendant plus de 40 ans, je trouve qu’il y a matière à réfléchir.


A bientôt !

Extrait carnet de croquis avril 2022 - MV Thérouin

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